Un peu bizarre comme titre et pourtant tellement vrai …
J’ai rencontré un ami qui a su me faire apprécier par le biais de ses péripéties amoureuses ma liberté de célibataire…
Dans une relation vous avez de la séduction, de l’attraction, de la complicité, du désir, des hauts des bas, des tensions, des doutes, des colères … un ensemble de phases qui font la beauté et la complexité du sentiment …
Mais il y a une autre chose qui fait que ce sentiment de bien–être se transforme en véritable supplice … la jalousie…
Je ne vous parle pas de la jalousie positive, celle qui nous fait sourire tant elle est douce et se veut juste une preuve d’attention de la part de l’autre. Je vous parle de l’autre, celle qui est malsaine, véritable venin du couple… elle détruit l’équilibre de votre relation par le biais de l’intrusion complète de l’autre au sein de votre vie, de votre cercle social, de votre jardin secret, de votre intimité…
Une jalousie quasi maladive qui étouffe plus qu’elle n’apporte à la relation … un sentiment qui vous fait craindre chacune de vos discussions tant les propos que vous aurez avec elle peuvent être une source de conflit …une jalousie excessive transformant l’amour et sa légèreté en une véritable contrainte pieds, poings et langues liés.
Car cette forme de jalousie n’a de limite que sa démence, tout est sujet à présomption : de l’odeur de la chemise aux appels reçus en passant par un dîner chez des amis, tout est sujet à être un manquement à vos engagements (et le pire c’est que vous n’êtes même pas encore marié…)
Un véritable manque de respect de sa personne, une raison pour l’autre de rentrer dans une furie digne de sangoku (en 3e transformation avec les cheveux longs #dragonballz).
Et peu importe votre comportement ou que vous fassiez des efforts pour être l’homme parfait, la jalousie sera toujours présente et pourrira votre vie amoureuse… vous me trouvez un peu dur et bien laissez–moi vous conterune histoire qui vous aidera à mieux comprendre les ravages de cette maladie.
Dunkerque est une petite ville où tout le monde se connait… sauf que vous avez toujours des filles qui habitent ici et qu’on n’a jamais vues, apparaissant uniquement lors d’évènements exceptionnels (bordées, carnaval, fête de la rue de la soif). Bref, c’est lors des bordées que j’ai eu l’occasion de rencontrer il y a deux ans Margot, une dunkerquoise un peu bobo, plutôt charmante et pleine de vie. Une demoiselle qui en avait dans la tête (école d’ingénieurs) qui restait super simple, avec un brin de folie faisant tout son charme (à partir du moment où tu es capable de faire la choré de John Travolta dans staying alive en pleine rue en passant outre le ridicule, tu as tout mon respect).
Le courant passait bien entre moi et Margot et nous décidâmes de nous revoir … même impression, même sentiment … une fille cool, jolie avec qui j’aimais passer du temps.
La suite se fit simplement, nous sortîmes ensemble, tout se déroulait pour le mieux du moins dans les premiers temps.
Quelques semaines après que l’on soit officiellement ensemble, je sentis l’attitude de Margot à mon égard changer… elle qui d’habitude était si détachée de mes nombreux appels commençait de plus en plus à vouloir savoir les personnes qui m’appelaient, à regarder le temps durant lequel je restais au téléphone.
Elle si sociable et si confiante épiait chacun de mes mouvements lors de soirées ou de sorties avec amies et commençait tout doucement à me reprocher un manque d’attention et de disponibilité (alors que mon attitude n’avait pas changé depuis le début de la relation)
Étrange n’est–ce pas mais ce n’était que le début, et je pus me rendre rapidement compte que la jalousie prenait la place de l’amour à mon plus grand désarroi …
Des crises de plus en plus régulières sur des sujet divers avec des raisonnements abracadabrants « le fait de rester au téléphone avec sa boss ne veut pas dire qu’on a envie de lui faire un enfant » …#pounchline
Des câlins et des marques d’affection on passa à une pluie de reproches et un déni d’attention. Prônant que sa jalousie était une forme d’amour et qu’elle faisait ça pour que l’on puisse avancer, elle m’expliquait que si elle agissait de la sorte c’est parce que tout simplement elle m’aimait.
« au plus le mensonge est gros au plus tu tombes dedans » #pounchline
Et c’est ce qui m’arriva, elle avait réussi à me faire culpabiliser de chacun de mes actes… comme si boire un verre avec un ami était un manque de respect envers elle car c’était une forme de tromperie car je ne prenais pas le temps de construire notre relation #malàlatête
Plus le temps passait plus la situation se dégradait ; sa jalousie prenant le dessus de l’amour, elle étouffait notre relation au point où je préférais rester seul plutôt que de la voir.
Jusqu’au jour où sa jalousie alla trop loin… je réalisai un travail d’équipe avec une amie à l’université qui me proposa de finir notre exposé dans un café afin de pouvoir travailler dans un cadre détendu (et croyez–moi, pour un devoir de gestion financière, il vaut mieux être détendu #jaimepaslamatière).
Alors que j’étais en train d’écrire avec mon casque sur les oreilles, je sentis quelqu’un arriver dans ma direction à grande vitesse ; le temps que je lève les yeux, une main d’habitude douce et délicate se posa sur ma joue avec force pour faire effectuer à ma tête un mouvement rotatif de 45 degrés (en gros je me suis pris une claque) ; s’en suivit une suite d’insultes à mon égard et à l’égard de mon amie qui n’avait rien demandé.
Elle m’accusait de ne pas lui répondre au téléphone (que j’avais oublié chez moi ce jour) et m’assignait déjàd’une relation sulfureuse avec ma partenaire de cours (il était sûr qu’à nous voir tous les deux sur nos cahiers ça transpirait le sexe…) mon amie se sentit tellement mal à l’aise qu’elle prit ses affaires et partit précipitamment pendant que la fille qui se voulait être ma copine criait de plus en plus fort pour faire de cette scène un film pour tous les gens du café…
Tellement choqué par la situation je restai bouche bée ; je pris mes affaires, sortis avec elle, ne dis aucun mot et me dirigeaivers mon domicile.
Je rentrai chez moi, vis les 188 appels en absence et appelai ma partenaire de projet pour m’excuser del’attitude de Margot.
Le lendemain je partis chez Margot et je lui dis que tout était terminé… elle était allée trop loin et mon amour pour elle ne pouvait pas tout rattraper…je l’aimais mais la jalousie à outrance se voulait trop difficile à gérer… consciente de ses agissements, elle s’excusa et me demanda de lui pardonner, qu’elle ferait des efforts mais le mal était fait … je l’aimais mais la jalousie eut raison de notre amour? car même si je le souhaitais le contraire, nous étions à un point de non-retour.
L’amour prend plusieurs formes mais la jalousie n’en est pas une…
Elle détruit le lien de confiance que vous vous évertuez à créer
Comme si vous vouliez vous même scier le cœur que vous aimez…
Faites la part des choses dans votre cœur et apprenez à aimer sans avoir peur #pounchline