Une personne asexuelle n’aime pas le sexe, tout simplement.
Des hommes ou des femmes qui ne ressentent aucun désir sexuel ? Oui, ça existe vraiment, et ça arrive plus souvent qu’on ne le croit.
Pour le/la partenaire avec qui ils partagent leurs vies, cela s’avère compliqué.
Vivre une relation amoureuse avec une asexuelle qui n’aime pas le sexe
Alors, comment vivre avec une personne pour qui on éprouve des sentiments sans pour autant avoir de relations intimes parce qu’elle est asexuelle ?
Comprendre ce qu’est l’asexualité constitue une étape préalable incontournable
Une personne asexuelle n’éprouve aucun intérêt pour le sexe. Ça part généralement d’un choix. Par la suite, ça devient une véritable nature.
Du point de vue des asexuels, leur « état » est inné et ne constitue aucunement un choix. De leur avis, un individu qui opte pour une absence de vie sexuelle penche pour l’abstinence mais n’est pas asexuel.
Ce phénomène peut se présenter de différentes manières : certaines personnes ne ressentent aucune attirance sexuelle pour autrui après une première expérience insatisfaisante.
D’autres n’ont en jamais eu. Une asexuelle peut aussi être dégoûtée par tout ce qui a trait au sexe. A cause de son éducation ou sa religion notamment.
Vivre avec une personne asexuelle est difficile mais pas impossible. La clé d’une histoire réussie est la compréhension. Et il faut faire des concessions.
Lui mettre la pression ne permet pas de résoudre le problème : vous risquez de le/la braquer définitivement si vous lui donnez l’impression de lui reprocher son absence de désir sexuel.
Commencez par lui expliquer ce que vous ressentez et ce que vous aimeriez qu’il/elle fasse.
De cette manière, il/elle peut se mettre à votre place. Ne lui proposez surtout pas d’emblée de consulter un médecin.
Pour la suite, il vous faut beaucoup de patience car aboutir à un résultat palpable avec une asexuelle peut prendre énormément de temps.
Vous pouvez mettre ce laps de temps à profit pour consolider les sentiments que vous éprouvez l’un pour l’autre.
